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Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12
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il y a 12 ans 11 mois - il y a 12 ans 11 mois #43298
par Speedloader
www.facebook.com/events/121566054626678/
Promenons-nous en teboi, pendant que le beat n’y est pas.
Si le beat y était, il nous mangerait !
Mais comme il n’y est pas, il ne nous mangera pas !!!
...
Détrompe-toi gentil petit beat, Le Grand Méchant Beat rôde et il revient faire vrombir le dancefloor du Glazart le 11 Février prochain !
Après une première édition hystérique et torride où les beats dubstep, hardcore et autres hard drum&bass se sont déchainés sur un public qui s’est littéralement offert au Grand Méchant Beat, cette seconde édition promet d’être intense.
Pour envoyer la déferlante de beats et de snare, Le Grand Méchant Beat invite The Speed Freak, l’un des pères fondateurs de la musique hardcore underground, immense DJ et producteur venu d’Allemagne. A ses côtés DJ Traffik, une figure du hardcore anglais et DJ hors paire, qui fait son retour sur les dancefloor depuis deux ans et a choisi Le Grand Méchant Beat pour son revival parisien. Autre invité de marque, le hollandais Sei2ure, qui s’est illustré depuis quelques années à travers ses sorties sur le label hollandais Enzyme ou ses récentes collaborations musicales avec The Outside Agency. Côté frenchy, le nantais Murmure, producteur talentueux et première sortie méritée du label maison Party Trax, viendra nous présenter, en live, ses dernières perles aux côtés du duo industriel et terror le plus canaille : The Dark Disorder (aka TSX & Speedloader). Enfin, notre résident AK47 vous accueillera et vous mettra en jambe pour cette soirée.
Vous l’aurez donc compris, cette deuxième édition du Grand Méchant Beat ne compte pas faire dans la dentelle. Préparez-vous à un voyage musical intense et coloré.
Rendez-vous le 11 Février 2012 au Glazart pour l’édition 2 des soirées Le Grand Méchant Beat : Même pas peur !
▬▬▬LINE UP▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
THE SPEED FREAK [Audiogenic] DE
TRAFFIK [Epileptik] UK
MURMURE [Party Trax] FR
SEI2URE [Enzyme] NL
AK47 [Party Uniq] FR
THE DARK DISORDER [Mind Corruption / Party Uniq] FR
▬▬▬PARTENAIRES▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
DARK DOG
tinyurl.com/76vxvn6
DEPERATE BLOGLIFE
desperatebloglife.wordpress.com/
LEGALIZE PARTY :
www.illegalparty.com/
▬▬▬INFOS PRATIQUES ▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
LOCATIONS : Fnac - Carrefour - Géant - 0 892 68 36 22
(0.34eur/min) - www.fnac.com"
PAF : 12 € en prévente / 15 € sur place
HORAIRES : 00h-06h
MORE INFO :
www.partyuniq.com/tst/
www.glazart.com/
▬▬▬ACCES▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
GLAZART
7-15 Avenue de la Porte de la Villette
75019 Paris
Plan Google Map :
maps.google.fr/maps?q=+7-15+Avenue+de+la...48.898355%2C2.386265
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12 a été créé par Speedloader
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Mais comme il n’y est pas, il ne nous mangera pas !!!
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Détrompe-toi gentil petit beat, Le Grand Méchant Beat rôde et il revient faire vrombir le dancefloor du Glazart le 11 Février prochain !
Après une première édition hystérique et torride où les beats dubstep, hardcore et autres hard drum&bass se sont déchainés sur un public qui s’est littéralement offert au Grand Méchant Beat, cette seconde édition promet d’être intense.
Pour envoyer la déferlante de beats et de snare, Le Grand Méchant Beat invite The Speed Freak, l’un des pères fondateurs de la musique hardcore underground, immense DJ et producteur venu d’Allemagne. A ses côtés DJ Traffik, une figure du hardcore anglais et DJ hors paire, qui fait son retour sur les dancefloor depuis deux ans et a choisi Le Grand Méchant Beat pour son revival parisien. Autre invité de marque, le hollandais Sei2ure, qui s’est illustré depuis quelques années à travers ses sorties sur le label hollandais Enzyme ou ses récentes collaborations musicales avec The Outside Agency. Côté frenchy, le nantais Murmure, producteur talentueux et première sortie méritée du label maison Party Trax, viendra nous présenter, en live, ses dernières perles aux côtés du duo industriel et terror le plus canaille : The Dark Disorder (aka TSX & Speedloader). Enfin, notre résident AK47 vous accueillera et vous mettra en jambe pour cette soirée.
Vous l’aurez donc compris, cette deuxième édition du Grand Méchant Beat ne compte pas faire dans la dentelle. Préparez-vous à un voyage musical intense et coloré.
Rendez-vous le 11 Février 2012 au Glazart pour l’édition 2 des soirées Le Grand Méchant Beat : Même pas peur !
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Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Dernière édition: il y a 12 ans 11 mois par Speedloader.
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- Speedloader
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il y a 12 ans 11 mois #43348
par Speedloader
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12
Hello a tutti
Voici la première interview d'un des artistes bookés à la soirée Le Grand Méchant Beat #2 : Sei2ure.
Bonne lecture !
Tu joues pour la première fois en France. Peux-tu rapidement te présenter ?
En 2005 j’ai signé, avec mon ami Synapse, sur la label Enzyme Records et c’est là que tout à réellement commencé. Cela fait assez longtemps que je fais de la musique, j’ai exploré de nombreux styles, mais après avoir signé sur Enzyme, je me suis concentré de plus en plus sur la version industrielle du hardcore. C’est aujourd’hui mon style de prédilection et je vais continuer mon humble contribution personnelle et musicale.
Ta musique fait partie de ce que l’on appelle le hardcore industriel lancé dans les années 2000 par des labels comme Enzyme ou Genosha. Etait-ce une réaction par rapport au hardcore mainstream qui devenait de plus en plus populaire ?
Pour moi c’est une chose naturelle. Je ne pense pas à réagir par rapport à tel ou tel style ou mouvement. Je produis tout ce que j’aime. Je m’assieds devant mes machines et j’essaie de distordre le son le plus possible
Tu as produit plusieurs « tubes », notamment sur Enzyme K7. La musique hardcore et la tienne se rapprochent de plus en plus du style crossebread (mélange de hardcore et de drum and bass). Penses-tu que cela porte la musique hardcore à un autre niveau ?
Pour ma part, je ne me qualifie pas d’artiste crossbread pure sang. Mon dernier EP Dark Descent ne contient aucun morceau crossbread. Mais pour répondre à ta question, j’encourage tout mélange des genres avec pour objectif créatif de produire quelque chose de nouveau et d’intéressant !
En parlant de musique crossbread, on voit des grosses organisations hollandaises comme QDance organiser des événements dédiés – Qore 3.0 à Amsterdam. Penses-tu que ce soit une bonne chose pour la musique ? Plus généralement quel est ton point de vue sur ce qu’est devenue la musique hardcore en Hollande ces 10 dernières années ? Est-ce que la hollande peut transformer toute musique dure en or ?
Je pense que l’intérêt croissant pour ces musiques crossbread est certainement bénéfique pour la scène hardcore en général. Le crossbread est un vent frais qui garde les choses en vie. Je pense que la musique dure (hard music) est un concept très large. Il y a bien sûr des entreprises affichant de très belles réussites ainsi que des artistes qui en vivent très bien, mais d’un autre côté il y a de nombreux artistes underground qui gagnent très peu d’argent. Et bien sûr, je serai ravi que la Hollande puisse transformer toute musique dure industrielle et barrée en or :twisted:
En tant qu’artiste vis-tu de ta musique ? Comment organises-tu ton temps pour la production ? Quels outils utilises-tu ? Quelles sont tes prochaines sorties ?
J’ai actuellement trois identités : musicien, développeur web et cuisinier. Chaque identité a ses bénéfices, mais je dois travailler dur pour que ces trois identités ne soient pas en conflit (intérieur). Mon arme de choix est un ordinateur avec Ableton Live. Je tends à construire des chaines d’effets complexes qui ne peuvent être réalisées dans d’autres séquenceurs. J’ai eu pas mal de sorties l’année dernière et mon nouvel EP Urban Hunting vient juste de sortir. Je travaille actuellement sur des projets à 175 bpm, mais il est possible que je change d’avis et que je ralentisse le tempo et que je transforme ces morceaux en country-core. Je ne sais pas encore.
L'interview est également en ligne sur Deperate Bloglife avec quelques treats desperatebloglife.wordpress.com/2012/01/17/sei2ure-interview/
Lien vers l'event FB: www.facebook.com/events/121566054626678/
Voici la première interview d'un des artistes bookés à la soirée Le Grand Méchant Beat #2 : Sei2ure.
Bonne lecture !
Tu joues pour la première fois en France. Peux-tu rapidement te présenter ?
En 2005 j’ai signé, avec mon ami Synapse, sur la label Enzyme Records et c’est là que tout à réellement commencé. Cela fait assez longtemps que je fais de la musique, j’ai exploré de nombreux styles, mais après avoir signé sur Enzyme, je me suis concentré de plus en plus sur la version industrielle du hardcore. C’est aujourd’hui mon style de prédilection et je vais continuer mon humble contribution personnelle et musicale.
Ta musique fait partie de ce que l’on appelle le hardcore industriel lancé dans les années 2000 par des labels comme Enzyme ou Genosha. Etait-ce une réaction par rapport au hardcore mainstream qui devenait de plus en plus populaire ?
Pour moi c’est une chose naturelle. Je ne pense pas à réagir par rapport à tel ou tel style ou mouvement. Je produis tout ce que j’aime. Je m’assieds devant mes machines et j’essaie de distordre le son le plus possible
Tu as produit plusieurs « tubes », notamment sur Enzyme K7. La musique hardcore et la tienne se rapprochent de plus en plus du style crossebread (mélange de hardcore et de drum and bass). Penses-tu que cela porte la musique hardcore à un autre niveau ?
Pour ma part, je ne me qualifie pas d’artiste crossbread pure sang. Mon dernier EP Dark Descent ne contient aucun morceau crossbread. Mais pour répondre à ta question, j’encourage tout mélange des genres avec pour objectif créatif de produire quelque chose de nouveau et d’intéressant !
En parlant de musique crossbread, on voit des grosses organisations hollandaises comme QDance organiser des événements dédiés – Qore 3.0 à Amsterdam. Penses-tu que ce soit une bonne chose pour la musique ? Plus généralement quel est ton point de vue sur ce qu’est devenue la musique hardcore en Hollande ces 10 dernières années ? Est-ce que la hollande peut transformer toute musique dure en or ?
Je pense que l’intérêt croissant pour ces musiques crossbread est certainement bénéfique pour la scène hardcore en général. Le crossbread est un vent frais qui garde les choses en vie. Je pense que la musique dure (hard music) est un concept très large. Il y a bien sûr des entreprises affichant de très belles réussites ainsi que des artistes qui en vivent très bien, mais d’un autre côté il y a de nombreux artistes underground qui gagnent très peu d’argent. Et bien sûr, je serai ravi que la Hollande puisse transformer toute musique dure industrielle et barrée en or :twisted:
En tant qu’artiste vis-tu de ta musique ? Comment organises-tu ton temps pour la production ? Quels outils utilises-tu ? Quelles sont tes prochaines sorties ?
J’ai actuellement trois identités : musicien, développeur web et cuisinier. Chaque identité a ses bénéfices, mais je dois travailler dur pour que ces trois identités ne soient pas en conflit (intérieur). Mon arme de choix est un ordinateur avec Ableton Live. Je tends à construire des chaines d’effets complexes qui ne peuvent être réalisées dans d’autres séquenceurs. J’ai eu pas mal de sorties l’année dernière et mon nouvel EP Urban Hunting vient juste de sortir. Je travaille actuellement sur des projets à 175 bpm, mais il est possible que je change d’avis et que je ralentisse le tempo et que je transforme ces morceaux en country-core. Je ne sais pas encore.
L'interview est également en ligne sur Deperate Bloglife avec quelques treats desperatebloglife.wordpress.com/2012/01/17/sei2ure-interview/
Lien vers l'event FB: www.facebook.com/events/121566054626678/
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il y a 12 ans 11 mois #43367
par Speedloader
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12
Interview de Traffik, très bon DJ anglais au gros son bien lourd :
L’Angleterre a été au cœur de la techno underground pendant des années. Comment as-tu vécu cette époque de soirées dans des hangars, en free parties, etc ? Est-ce que cela a été une inspiration pour toi ? Comment sont les choses aujourd’hui et comment les vis-tu en tant que producteur et DJ hardcore ?
J’ai commencé à sortir dans les soirées acid house avec mes amis en 1989. A cette époque, j’étais un grand fan de hiphop et j’avais déjà appris à mixer et scatcher. Il n’a pas fallu longtemps avant que je commence à acheter des morceaux acid, techno et breakbeat pour me concentrer plus sur ces styles de dance musique.
Entre 1989 et 1993 je suis allé dans beaucoup de raves. La plupart se tenaient dans les entrepôts indutriels de l’est de Londres. Des raves comme Telepathy, Labyrinth, Freedom, Raindance. 1991 a été mon année préférée, il y avait beaucoup de techno et de hardcore qui passait. En Angleterre la scène est devenue très populaire et en 1992, ce sont des centaines de milliers de jeunes à travers le pays qui sortaient en rave le week-end. Les fêtes étaient massives et on s’y amusait beaucoup mais la musique commençait déjà à devenir un peu commerciale.
Fort heureusement, au même moment, les hollandais et les allemands ont continué à produire beaucoup de techno hardcore bien dark et la scène « gabba » était née en Angleterre. Beaucoup de personnes, en Angleterre, qui ont aimé les sons dark de la techno de l’année passée (1991), ont instantanément été scotchées par cette musique et des clubs comme Knowledge sont nés.
Peu après cela, j’ai débuté ma carrière en jouant sur une radio pirate à Londres appelée Energy FM. A partir de là les choses ont changées pour moi et je suis passé du dancefloor, derrière les platines. Ces premières fêtes gabba à Londres étaient énormes, la plupart prenaient place dans des hangars, des clubs un peu sales et des squats du Sud de Londres (South of London !) à Brixton, dans des lieux comme Kris Kris Studios, Chippy Mintons, Club 414 et le 121 Centre. Un petit public de ravers hardcore qui dansent sur de la méchante hard acid et de la techno, c’était énorme !
La scène rave s’est alors divisée ; il y avait la scène jungle, happy hardcore, garage et house. La scène gabba/hardcore n’a jamais été prise au sérieux par les médias anglais et les stations de radio et a été une scène assez petite et marginalisée. Je pense que cela vient du fait que la musique n’était pas née en Angleterre contrairement à la jungle / drum and bass qui était vue comme la prochaine explosion musicale anglaise.
Toutefois, le son underground de la techno hardcore a été très populaire parmi les travellers qui organisaient des free party à travers le pays. Spiral Tribe, Bedlam et quelques autres ont commencé à organiser des free party de plus en plus grandes et des mouvements politiques comme « Reclaim the Streets » se sont directement associés à la scène free party. Les premières free party étaient vraiment géniales, un vrai retour à la scène rave underground que j’aimais tant. Malheureusement cela n’a pas duré et j’ai commencé à voir de plus en plus de conneries que je n’aime pas. Il y avait un réel sentiment anti-rave / anti-club / anti-fashion des personnes de la free party, mais l’ironie, c’est que cette attitude même est devenue une mode. Il y avait beaucoup de snobisme et si tu n’avais pas le look, tu ne faisais pas partie du truc. C’est malheureux mais c’est souvent comme ça à Londres, les modes et les tendances vont et viennent rapidement et les gens sont toujours à l’affût de prochain « truc hype à la mode ».
La scène hardcore anglaise a survécu au test du temps, nous avons de superbes soirées à travers le pays et nous avons un bon mélange de gens dans notre public. Je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer en Angleterre mais la plupart de mes bookings sont dans d’autres pays d’Europe, la scène européenne est tellement plus grande.
Qu’est-ce qui t’a amené à la musique et au DJing ? Quel était ton premier style de musique et comment en es-tu arrivé au hardcore ?
C’est le hiphop qui m’a amené au DJing. Je vais vous dévoiler un peu mon âge (lol) mais j’ai commencé à écouter du hiphop au lycée dans le milieu des années 1980. A 14 ans j’ai commencé à m’amuser avec une vieille platine que j’avais et j’ai commencé à apprendre à scratcher. Lorsque je suis arrivé à mes 16 ans j’avais déjà une grande passion pour le djing et j’ai travaillé tout l’été pour pouvoir m’acheter une paire de MK2. Et à partir des années 1989-1990 j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à l’acid, la techno et le breakbeat et beaucoup moins au hiphop.
Tu as un style de djing très personnel et un très haut niveau. Quelle est ton approche du djing vs la production musicale ? Est-ce que tu cherches à exprimer la même chose lorsque tu mixes et lorsque tu produits de la musique ? Lorsque tu es face au public, que veux-tu partager ?
Je prends le djing très au sérieux. Puisque j’ai commencé par le hiphop, j’ai tout de suite compris qu’un DJ devait avoir du niveau. Lorsque les premières raves ont commencé en Angleterre, le public hiphop n’était pas du tout impressionné par les prestations des DJ de rave party. Pour être honnête, certains des DJ des premières heures de la rave pouvaient à peine caler deux disques ensemble, alors que dans le hiphop tu avais des DJs qui faisaient des trucs impressionnants en turntablism, il n’y avait aucune compétition possible. J’ai passé des heures à apprendre le turntablism et y ai pris beaucoup de plaisir et lorsque j’ai voulu passer à la musique rave, j’ai voulu faire les choses bien. J’ai continué à scratcher et à m’assurer que mes calages et mes cycles étaient parfaits. J’ai aussi passé beaucoup de temps à connaître mes morceaux pour en arriver au point de savoir exactement quel est le meilleur moment pour envoyer le mix. C’est quelque chose auquel je m’applique encore aujourd’hui. Je ne suis jamais à l’aise de monter sur scène à moins d’avoir passé une longue session le jour d’avant à parcourir mes morceaux et à m’entraîner à les mixer ensemble. J’ai la ferme conviction que comme avec tout instrument de musique, il faut répéter dur !
Concernant mes productions musicales cela fait partie du même package. Le dancfloor est la clef, le but est de danser. Je construits mes sets DJ pour faire danser les gens et j’écris la musique qui me donne envie de me lever et de danser dans mon studio ! Il y a pourtant une différence clef. Je structure toujours mes sets pour faire danser les gens, ce qui veut dire que je vais jouer des morceaux de hardcore solides et bien construits avec des grosses basses et de la hype pour que tout le monde soit dedans. Lorsque je compose, je me fie plus à ce qui va créer cette étincelle à l’intérieur de moi, alors ce ne sera pas toujours des morceaux de hardcore « conventionnels ». Certaines fois se sera très breakbeat, avec pas de kick 4/4 du tout. J’aime rester ouvert et je souhaite m’exprimer et me faire plaisir. Des fois c’est un peu difficile de faire cela car je sais que certaines fois, tout le monde n’aimera pas ce que je fais, mais je me rappelle ensuite que je ne dois rien à personne et que je ne fais pas cela pour gagner un prix… c’est de la musique et c’est ma passion alors je fais ce qui me plaît bordel !
DJ Traffik et South of London (toi-même, Matt Green et Asylum MD) étiez très populaires dans le début des années 2000. On vous voyait souvent en France. Après tu as décidé de faire une pause et te voilà de retour (pour notre plus grand plaisir). Quels sont tes projets ? Vas tu te remettre à la production ou juste jouer en tant que DJ ? On ne peut jamais quitter le hardcore
C’est clair, je n’arrêterai jamais d’aimer le hardcore ! Ce n’est pas juste une musique ou une mode, c’est un mode de vie et c’est totalement moi. Il y a quelques années j’avais besoin de prendre une pause, c’était important pour mettre de l’ordre dans ma vie pour ma famille et il fallait du changement. Cela a pris un peu de temps mais je suis aujourd’hui en mesure de passer du temps pour le djing et du temps en studio pour produire des morceaux. J’ai en effet quelques nouvelles productions à venir ! J’ai signé quelques morceaux pour un label anglais qui devraient sortir sous peu. D’autres sont bien sûr à venir !
A quoi ressemble la vie de DJ Traffik ? Quels sont tes souhaits et objectifs pour 2012 ? Un message pour le public français ?
Et bien elle est assez pleine pour être honnête. Je travaille en freelance à donner des cours de technologie musicale dans un collège à Londres et en parallèle je fais des sessions de studio et des workshops de DJ pour un service dédié aux jeunes. J’ai aussi deux jeunes garçons qui occupent beaucoup de mon temps et me rendent très heureux, ils sont super ! En plus de cela, je bosse sur mes productions et mon DJing en tant que Traffik.
Pour 2012 j’espère sortir plus de musique. J’ai plus de temps pour me consacrer à la production en studio donc idéalement j’aimerais pouvoir sortir plus de morceaux très bientôt.
Concernant la France et son public, je dois dire que je suis assez impressionné par la manière dont votre scène est encore présente. Comme tu sais, j’ai beaucoup joué en France il a pas mal de temps et je suis ravi que vous sachiez encore comment mettre en place de vraies soirées hardcore. J’ai récemment joué à Toulouse pour les soirées Koalition et c’était massif, rien à avoir avec ce que nous trouvons en Angleterre ces dernières années ! Alors continuez comme ça les français !!!
Page event FB: www.facebook.com/events/121566054626678/[/quote]
L’Angleterre a été au cœur de la techno underground pendant des années. Comment as-tu vécu cette époque de soirées dans des hangars, en free parties, etc ? Est-ce que cela a été une inspiration pour toi ? Comment sont les choses aujourd’hui et comment les vis-tu en tant que producteur et DJ hardcore ?
J’ai commencé à sortir dans les soirées acid house avec mes amis en 1989. A cette époque, j’étais un grand fan de hiphop et j’avais déjà appris à mixer et scatcher. Il n’a pas fallu longtemps avant que je commence à acheter des morceaux acid, techno et breakbeat pour me concentrer plus sur ces styles de dance musique.
Entre 1989 et 1993 je suis allé dans beaucoup de raves. La plupart se tenaient dans les entrepôts indutriels de l’est de Londres. Des raves comme Telepathy, Labyrinth, Freedom, Raindance. 1991 a été mon année préférée, il y avait beaucoup de techno et de hardcore qui passait. En Angleterre la scène est devenue très populaire et en 1992, ce sont des centaines de milliers de jeunes à travers le pays qui sortaient en rave le week-end. Les fêtes étaient massives et on s’y amusait beaucoup mais la musique commençait déjà à devenir un peu commerciale.
Fort heureusement, au même moment, les hollandais et les allemands ont continué à produire beaucoup de techno hardcore bien dark et la scène « gabba » était née en Angleterre. Beaucoup de personnes, en Angleterre, qui ont aimé les sons dark de la techno de l’année passée (1991), ont instantanément été scotchées par cette musique et des clubs comme Knowledge sont nés.
Peu après cela, j’ai débuté ma carrière en jouant sur une radio pirate à Londres appelée Energy FM. A partir de là les choses ont changées pour moi et je suis passé du dancefloor, derrière les platines. Ces premières fêtes gabba à Londres étaient énormes, la plupart prenaient place dans des hangars, des clubs un peu sales et des squats du Sud de Londres (South of London !) à Brixton, dans des lieux comme Kris Kris Studios, Chippy Mintons, Club 414 et le 121 Centre. Un petit public de ravers hardcore qui dansent sur de la méchante hard acid et de la techno, c’était énorme !
La scène rave s’est alors divisée ; il y avait la scène jungle, happy hardcore, garage et house. La scène gabba/hardcore n’a jamais été prise au sérieux par les médias anglais et les stations de radio et a été une scène assez petite et marginalisée. Je pense que cela vient du fait que la musique n’était pas née en Angleterre contrairement à la jungle / drum and bass qui était vue comme la prochaine explosion musicale anglaise.
Toutefois, le son underground de la techno hardcore a été très populaire parmi les travellers qui organisaient des free party à travers le pays. Spiral Tribe, Bedlam et quelques autres ont commencé à organiser des free party de plus en plus grandes et des mouvements politiques comme « Reclaim the Streets » se sont directement associés à la scène free party. Les premières free party étaient vraiment géniales, un vrai retour à la scène rave underground que j’aimais tant. Malheureusement cela n’a pas duré et j’ai commencé à voir de plus en plus de conneries que je n’aime pas. Il y avait un réel sentiment anti-rave / anti-club / anti-fashion des personnes de la free party, mais l’ironie, c’est que cette attitude même est devenue une mode. Il y avait beaucoup de snobisme et si tu n’avais pas le look, tu ne faisais pas partie du truc. C’est malheureux mais c’est souvent comme ça à Londres, les modes et les tendances vont et viennent rapidement et les gens sont toujours à l’affût de prochain « truc hype à la mode ».
La scène hardcore anglaise a survécu au test du temps, nous avons de superbes soirées à travers le pays et nous avons un bon mélange de gens dans notre public. Je prends toujours beaucoup de plaisir à jouer en Angleterre mais la plupart de mes bookings sont dans d’autres pays d’Europe, la scène européenne est tellement plus grande.
Qu’est-ce qui t’a amené à la musique et au DJing ? Quel était ton premier style de musique et comment en es-tu arrivé au hardcore ?
C’est le hiphop qui m’a amené au DJing. Je vais vous dévoiler un peu mon âge (lol) mais j’ai commencé à écouter du hiphop au lycée dans le milieu des années 1980. A 14 ans j’ai commencé à m’amuser avec une vieille platine que j’avais et j’ai commencé à apprendre à scratcher. Lorsque je suis arrivé à mes 16 ans j’avais déjà une grande passion pour le djing et j’ai travaillé tout l’été pour pouvoir m’acheter une paire de MK2. Et à partir des années 1989-1990 j’ai commencé à m’intéresser sérieusement à l’acid, la techno et le breakbeat et beaucoup moins au hiphop.
Tu as un style de djing très personnel et un très haut niveau. Quelle est ton approche du djing vs la production musicale ? Est-ce que tu cherches à exprimer la même chose lorsque tu mixes et lorsque tu produits de la musique ? Lorsque tu es face au public, que veux-tu partager ?
Je prends le djing très au sérieux. Puisque j’ai commencé par le hiphop, j’ai tout de suite compris qu’un DJ devait avoir du niveau. Lorsque les premières raves ont commencé en Angleterre, le public hiphop n’était pas du tout impressionné par les prestations des DJ de rave party. Pour être honnête, certains des DJ des premières heures de la rave pouvaient à peine caler deux disques ensemble, alors que dans le hiphop tu avais des DJs qui faisaient des trucs impressionnants en turntablism, il n’y avait aucune compétition possible. J’ai passé des heures à apprendre le turntablism et y ai pris beaucoup de plaisir et lorsque j’ai voulu passer à la musique rave, j’ai voulu faire les choses bien. J’ai continué à scratcher et à m’assurer que mes calages et mes cycles étaient parfaits. J’ai aussi passé beaucoup de temps à connaître mes morceaux pour en arriver au point de savoir exactement quel est le meilleur moment pour envoyer le mix. C’est quelque chose auquel je m’applique encore aujourd’hui. Je ne suis jamais à l’aise de monter sur scène à moins d’avoir passé une longue session le jour d’avant à parcourir mes morceaux et à m’entraîner à les mixer ensemble. J’ai la ferme conviction que comme avec tout instrument de musique, il faut répéter dur !
Concernant mes productions musicales cela fait partie du même package. Le dancfloor est la clef, le but est de danser. Je construits mes sets DJ pour faire danser les gens et j’écris la musique qui me donne envie de me lever et de danser dans mon studio ! Il y a pourtant une différence clef. Je structure toujours mes sets pour faire danser les gens, ce qui veut dire que je vais jouer des morceaux de hardcore solides et bien construits avec des grosses basses et de la hype pour que tout le monde soit dedans. Lorsque je compose, je me fie plus à ce qui va créer cette étincelle à l’intérieur de moi, alors ce ne sera pas toujours des morceaux de hardcore « conventionnels ». Certaines fois se sera très breakbeat, avec pas de kick 4/4 du tout. J’aime rester ouvert et je souhaite m’exprimer et me faire plaisir. Des fois c’est un peu difficile de faire cela car je sais que certaines fois, tout le monde n’aimera pas ce que je fais, mais je me rappelle ensuite que je ne dois rien à personne et que je ne fais pas cela pour gagner un prix… c’est de la musique et c’est ma passion alors je fais ce qui me plaît bordel !
DJ Traffik et South of London (toi-même, Matt Green et Asylum MD) étiez très populaires dans le début des années 2000. On vous voyait souvent en France. Après tu as décidé de faire une pause et te voilà de retour (pour notre plus grand plaisir). Quels sont tes projets ? Vas tu te remettre à la production ou juste jouer en tant que DJ ? On ne peut jamais quitter le hardcore
C’est clair, je n’arrêterai jamais d’aimer le hardcore ! Ce n’est pas juste une musique ou une mode, c’est un mode de vie et c’est totalement moi. Il y a quelques années j’avais besoin de prendre une pause, c’était important pour mettre de l’ordre dans ma vie pour ma famille et il fallait du changement. Cela a pris un peu de temps mais je suis aujourd’hui en mesure de passer du temps pour le djing et du temps en studio pour produire des morceaux. J’ai en effet quelques nouvelles productions à venir ! J’ai signé quelques morceaux pour un label anglais qui devraient sortir sous peu. D’autres sont bien sûr à venir !
A quoi ressemble la vie de DJ Traffik ? Quels sont tes souhaits et objectifs pour 2012 ? Un message pour le public français ?
Et bien elle est assez pleine pour être honnête. Je travaille en freelance à donner des cours de technologie musicale dans un collège à Londres et en parallèle je fais des sessions de studio et des workshops de DJ pour un service dédié aux jeunes. J’ai aussi deux jeunes garçons qui occupent beaucoup de mon temps et me rendent très heureux, ils sont super ! En plus de cela, je bosse sur mes productions et mon DJing en tant que Traffik.
Pour 2012 j’espère sortir plus de musique. J’ai plus de temps pour me consacrer à la production en studio donc idéalement j’aimerais pouvoir sortir plus de morceaux très bientôt.
Concernant la France et son public, je dois dire que je suis assez impressionné par la manière dont votre scène est encore présente. Comme tu sais, j’ai beaucoup joué en France il a pas mal de temps et je suis ravi que vous sachiez encore comment mettre en place de vraies soirées hardcore. J’ai récemment joué à Toulouse pour les soirées Koalition et c’était massif, rien à avoir avec ce que nous trouvons en Angleterre ces dernières années ! Alors continuez comme ça les français !!!
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Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
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il y a 12 ans 10 mois #43386
par Speedloader
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Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12
Cette fois-ci, voici l'interview du 1er artiste sorti sur notre label maison
Party Trax
, le nantais
Murmure
qui répond à notre interview avant son live à la soirée
Le Grand Méchant Beat #2
à Glazart le 11 Février 2012
Tu pratiques la hard-techno industrielle comme le hardcore le plus dancefloor. Comment décris-tu tes différentes personnalités musicales ?
Je compose dans différents styles mais en essayant de garder toujours le même axe :
- il faut que ça soit dansant et énergique
- il faut qu'il y ait une ambiance, une âme, que le morceau ait une identité sonore.
Tu défends une conception romantique et plutôt rare du hardcore, non ? Entre ton goût pour les mélodies et rappel des racines rave, peux-tu nous en dire plus ?
Oui c'est vrai, je regrette qu'en dehors du gabber le son mélodique ou « rave » soit un peu « passé de mode » au profit de l'industriel très brut, à la limite de la techno indus ou du noise. J'aime qu'un morceau reflète des sentiments, une histoire, une ambiance, tout en gardant un côté dansant et « kick'in ». Je n'ai pas vraiment de recette pour la compo, quand je commence un morceau je ne sais pas précisément à quoi il ressemblera une fois fini.
Tu as été repéré il y a quelques années par DJ Promo, créateur de The ThirdMovement. Qu'est-ce que cela t'a apporté et quel regard as-tu sur les avantages comparés des scènes françaises et hollandaises ?
Ca m'a apporté un petit succès d'estime qui m'a permis d'avoir quelques bookings et un soupçon de « reconnaissance » de la scène Française. En dehors de ça c'était un vieux rêve de sortir un EP en Hollande et j'en reste toujours très fier même si mon son a évolué depuis.
La scène Hollandaise est très professionnelle et carrée, en France c'est beaucoup plus « à l'arrache » mais il y'a eu du ménage et les choses vont dans le bon sens niveau organisation. Le public est assez différent également, beaucoup plus connaisseur.
Quel est ton point de vue sur les éternels débats entre tenants du live "Machines" et les tenants du live "PC" ?
Autant certaines musiques supportent très bien la création en live, la techno par exemple, autant pour le hardcore c'est un mythe, c'est beaucoup trop structuré pour une réelle création live.L'important c'est ce qui sort des enceintes, quand je suis dans le public, si le son est bon je m'en fiche de savoir si le mec fait du live play, du live laptop, du live machine, c'est un débat de puristes qui n'intéresse qu'eux, je juge le résultat, pas la méthode.
Peux-tu faire 3 voeux pour la scène hardcore française pour 2012 ? Quels sont-ils ?
- De beaux et grands events comme ceux qu'on voit en Hollande
- Une hausse de la fréquentation des soirées de façon à pouvoir en faire encore plus
- Une exportation de ses artistes au niveau international (Européen déjà).
Découvrez le Party Trax 001, disponible sur Juno Download
Page event FB: www.facebook.com/events/121566054626678/
Tu pratiques la hard-techno industrielle comme le hardcore le plus dancefloor. Comment décris-tu tes différentes personnalités musicales ?
Je compose dans différents styles mais en essayant de garder toujours le même axe :
- il faut que ça soit dansant et énergique
- il faut qu'il y ait une ambiance, une âme, que le morceau ait une identité sonore.
Tu défends une conception romantique et plutôt rare du hardcore, non ? Entre ton goût pour les mélodies et rappel des racines rave, peux-tu nous en dire plus ?
Oui c'est vrai, je regrette qu'en dehors du gabber le son mélodique ou « rave » soit un peu « passé de mode » au profit de l'industriel très brut, à la limite de la techno indus ou du noise. J'aime qu'un morceau reflète des sentiments, une histoire, une ambiance, tout en gardant un côté dansant et « kick'in ». Je n'ai pas vraiment de recette pour la compo, quand je commence un morceau je ne sais pas précisément à quoi il ressemblera une fois fini.
Tu as été repéré il y a quelques années par DJ Promo, créateur de The ThirdMovement. Qu'est-ce que cela t'a apporté et quel regard as-tu sur les avantages comparés des scènes françaises et hollandaises ?
Ca m'a apporté un petit succès d'estime qui m'a permis d'avoir quelques bookings et un soupçon de « reconnaissance » de la scène Française. En dehors de ça c'était un vieux rêve de sortir un EP en Hollande et j'en reste toujours très fier même si mon son a évolué depuis.
La scène Hollandaise est très professionnelle et carrée, en France c'est beaucoup plus « à l'arrache » mais il y'a eu du ménage et les choses vont dans le bon sens niveau organisation. Le public est assez différent également, beaucoup plus connaisseur.
Quel est ton point de vue sur les éternels débats entre tenants du live "Machines" et les tenants du live "PC" ?
Autant certaines musiques supportent très bien la création en live, la techno par exemple, autant pour le hardcore c'est un mythe, c'est beaucoup trop structuré pour une réelle création live.L'important c'est ce qui sort des enceintes, quand je suis dans le public, si le son est bon je m'en fiche de savoir si le mec fait du live play, du live laptop, du live machine, c'est un débat de puristes qui n'intéresse qu'eux, je juge le résultat, pas la méthode.
Peux-tu faire 3 voeux pour la scène hardcore française pour 2012 ? Quels sont-ils ?
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il y a 12 ans 10 mois #43397
par Speedloader
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Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12
Et voici l'interview de Speedfreak !
Après plus de 20 ans passés à créer différents styles de musiques hardcore, vois-tu encore un lien entre le hardcore de 1992 et celui de 2012 ?
La hardcore me fait toujours vibrer, mais pas de la même manière qu’aux premiers jours. Au début des années 1990, c’était l’esprit pionnier, il y avait de nombreuses choses nouvelles à explorer dans les musiques électroniques et c’est toute la scène (techno, hardcore) qui se construisait sur cet esprit. Il y avait une atmosphère de révolution. De nos jours, le hardcore est établi en tant que style à part entière (selon moi), les nouveaux éléments, les idées fraiches n’évoluent pas aussi vite que dans les années 90.
Tu sembles être un artiste plutôt schizophrène Tu as produit de la musique sous de nombreux pseudos (Speedfreak, Wendy Milan, Biochip C, Search & Destroy et beaucoup d’autres) et géré de nombreux labels comme Shockwave, Napalm ou Agent Orange, tous avec leurs styles particuliers. Peux-tu nous parler de ton approche musicale ?
Mon approche musicale est simple, j’essaie de produire ce que j’aimerais acheter mais que je ne peux pas car ce n’est pas là
J’aime la musique électronique en général et la plupart des styles de « dance music » contemporains et pour moi, cela a toujours été important de casser les frontières entre les styles. Pour moi, il est intéressant d’inclure les nouvelles techniques de production qui sont apparues ces dernières années avec des styles comme l’électro ou le dubstep, dans le hardcore. Cela permet de continuer l’évolution. Tant que je pourrai trouver de nouvelles influences de la part de nouveaux styles musicaux, je continuerai à produire.
L’Allemagne a été au centre de la scène hardcore avec des noms comme PCP. Quelle est ta vision de la scène allemande aujourd’hui ?
Je ne pourrai pas me soucier moins de cette scène et d’ailleurs je ne m’en suis jamais soucié. Je ne joue plus très souvent en Allemagne ces derniers temps car je préfère expérimenter les scènes dans d’autres pays.
Tu as vécu l’évolution du djing et de la production musicale des MK2 jusqu’à Traktor et aux Cd’s et de la création à partir de samplers et autres séquenceurs aux puissants PC et logiciels. Que penses-tu de cela ? Comment as-tu vécu ces changements majeurs? Es-tu du côté « Don't Kill the Vinyl » ou alors “Il faut vivre avec son temps”?
Pour moi, la production musicale allait très vite dans les années 90. Il y avait des limites à ce que tu pouvais faire ou non avec du hardware et on devait travailler avec ces limites pour essayer d’avoir les meilleures productions et les meilleurs sons possibles. De nos jours, avec un PC puissant tout est possible, mais techniquement plus poussé. Mon intérêt est passé de simplement produire (avec le hardware des années 90) à produire avec un niveau technique élevé (avec les PC de nos jours).
Je dois dire qu’avec toutes les possibilités qu’à un producteur aujourd’hui, cela peut prendre beaucoup plus de temps de créer un bon morceau qu’avec le hardware limité des années 90. Concernant le djing, j’ai grandi avec des MK2 et cela me semble encore mal d’utiliser des CDJ et/ou des fichiers numériques. Je préfère le toucher du vinyle quand je joue, mais je dois aussi vivre avec mon temps.
Quelle est ta vision des musiques nouvelles comme le dubstep, le crossbread entre le hardcore et la drum and bass? Quel est ton futur musical?
Le dubstep et la drum and bass sont de grandes influences pour moi en ce moment. Le prochain EP que je prépare pour Audiogenic intègre des influences qui viennent du dubstep et de l’électro (influences musicales et techniques). J’aime comme le dubstep et la drum and bass ont introduit de nouveaux niveaux de production dans la scène « dance music » actuelle.
L'interview est également en ligne sur Deperate Bloglife desperatebloglife.wordpress.com/2012/01/17/sei2ure-interview/
Lien vers l'event FB : www.facebook.com/events/121566054626678/
Après plus de 20 ans passés à créer différents styles de musiques hardcore, vois-tu encore un lien entre le hardcore de 1992 et celui de 2012 ?
La hardcore me fait toujours vibrer, mais pas de la même manière qu’aux premiers jours. Au début des années 1990, c’était l’esprit pionnier, il y avait de nombreuses choses nouvelles à explorer dans les musiques électroniques et c’est toute la scène (techno, hardcore) qui se construisait sur cet esprit. Il y avait une atmosphère de révolution. De nos jours, le hardcore est établi en tant que style à part entière (selon moi), les nouveaux éléments, les idées fraiches n’évoluent pas aussi vite que dans les années 90.
Tu sembles être un artiste plutôt schizophrène Tu as produit de la musique sous de nombreux pseudos (Speedfreak, Wendy Milan, Biochip C, Search & Destroy et beaucoup d’autres) et géré de nombreux labels comme Shockwave, Napalm ou Agent Orange, tous avec leurs styles particuliers. Peux-tu nous parler de ton approche musicale ?
Mon approche musicale est simple, j’essaie de produire ce que j’aimerais acheter mais que je ne peux pas car ce n’est pas là
J’aime la musique électronique en général et la plupart des styles de « dance music » contemporains et pour moi, cela a toujours été important de casser les frontières entre les styles. Pour moi, il est intéressant d’inclure les nouvelles techniques de production qui sont apparues ces dernières années avec des styles comme l’électro ou le dubstep, dans le hardcore. Cela permet de continuer l’évolution. Tant que je pourrai trouver de nouvelles influences de la part de nouveaux styles musicaux, je continuerai à produire.
L’Allemagne a été au centre de la scène hardcore avec des noms comme PCP. Quelle est ta vision de la scène allemande aujourd’hui ?
Je ne pourrai pas me soucier moins de cette scène et d’ailleurs je ne m’en suis jamais soucié. Je ne joue plus très souvent en Allemagne ces derniers temps car je préfère expérimenter les scènes dans d’autres pays.
Tu as vécu l’évolution du djing et de la production musicale des MK2 jusqu’à Traktor et aux Cd’s et de la création à partir de samplers et autres séquenceurs aux puissants PC et logiciels. Que penses-tu de cela ? Comment as-tu vécu ces changements majeurs? Es-tu du côté « Don't Kill the Vinyl » ou alors “Il faut vivre avec son temps”?
Pour moi, la production musicale allait très vite dans les années 90. Il y avait des limites à ce que tu pouvais faire ou non avec du hardware et on devait travailler avec ces limites pour essayer d’avoir les meilleures productions et les meilleurs sons possibles. De nos jours, avec un PC puissant tout est possible, mais techniquement plus poussé. Mon intérêt est passé de simplement produire (avec le hardware des années 90) à produire avec un niveau technique élevé (avec les PC de nos jours).
Je dois dire qu’avec toutes les possibilités qu’à un producteur aujourd’hui, cela peut prendre beaucoup plus de temps de créer un bon morceau qu’avec le hardware limité des années 90. Concernant le djing, j’ai grandi avec des MK2 et cela me semble encore mal d’utiliser des CDJ et/ou des fichiers numériques. Je préfère le toucher du vinyle quand je joue, mais je dois aussi vivre avec mon temps.
Quelle est ta vision des musiques nouvelles comme le dubstep, le crossbread entre le hardcore et la drum and bass? Quel est ton futur musical?
Le dubstep et la drum and bass sont de grandes influences pour moi en ce moment. Le prochain EP que je prépare pour Audiogenic intègre des influences qui viennent du dubstep et de l’électro (influences musicales et techniques). J’aime comme le dubstep et la drum and bass ont introduit de nouveaux niveaux de production dans la scène « dance music » actuelle.
L'interview est également en ligne sur Deperate Bloglife desperatebloglife.wordpress.com/2012/01/17/sei2ure-interview/
Lien vers l'event FB : www.facebook.com/events/121566054626678/
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il y a 12 ans 10 mois #43407
par Speedloader
Tant qu'à se lécher entre grosses putes, autant jouir comme des cochonnes.
Réponse de Speedloader sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12
... Et pour finir, l'interview de The Dark Disorder, étrange réunion de Tulle (Corrèze) et La Défense (Hauts de Seine). Le résultat fait peur (ou peine, selon les points de vue) à voir.
Merci à Baboon et Gringho pour leurs conseils en stratégie de communication. Ceci explique cela...
The Dark Disorder, c'est TSX et Speedloader en duo. Il y en a un qui fait Dark et l'autre Disorder ?
TSX : Avec Speedloader nous nous sommes rencontrés au cours d'un booking commun à Bordeaux il y a 10 ans de cela. Nous avons partagé de suite notre vision de ce qu'est pour nous le Hardcore. Etant sur la même longueur d'onde, des liens amicaux se sont créés naturellement puis de fil en aiguille et à la suite de multiples festivités nous avons décidé de créer un duo "de choc" ensemble tout en s'amusant et gardant aussi un certain côté sérieux dans notre manière de travailler.
Speedloader : On aime tous les deux quand c'est dark et puissant (le mot poli pour dire bourrin) et ça nous amuse de mettre en commun notre amour de la musique qui tabasse. Donc on est à bloc sur l'industriel, le terror, bref le hardcore qui tanne. Et même si le nom du duo ne le laisse pas supposer, on rigole... Hardcore et humour ça va ensemble. Le hardcore, c'est festif, non ? Donc on joue une musique festive qui en met plein la gueule.
C'est quoi cette histoire de Fuckstyle et de Clint et George ?
Speedloader : Quand nous avons annoncé notre mariage, nos parents nous ont demandé de changer de nom car ils avaient honte. Donc David (TSX), qui est beau et gentil, est devenu George Clooney, et moi qui ai un poncho et un flingue, je suis devenu Clint Eastwood. Nous pouvons donc nous livrer aux pires exactions musicales et continuer d'aller manger le gigot chez maman.
TSX : Le Fuckstyle est le nom que nous avons voulu donner à notre style de composition qui n'est ni du Frenchcore, ni du Mainstream ou Hardstyle... Nous avons décidé de le nommer le Fuckstyle, car nous sommes pour une musique dure, sombre, festive et dansante sans que quelqu'un y colle une étiquette particulière ensuite, donc nous l'avons fait nous même. Le Fuckstyle c'est une sorte de mot symbole qui voudrait dire "rien à faire de toutes ces étiquettes, éclatez-vous sans chercher à poser de nom précis sur ce que vous entendez car c'est de la musique avant tout ! Fuckstyle ! What else ?"
Vous êtes DJ depuis les rugissantes années 90. Comment avez-vous vécu le passage du vinyle au CD ?
TSX : Pour ma part : mal... à mon avis j'aurais pris un coup de Magnum dans le cul que ça m'aurait fait aussi mal, mais avec du recul je n'ai pas de regrets non plus car la platine CD est un outil intéressant, qui offre une nouvelle vision du mix. Mais le vinyle avec son toucher et son grain restera à jamais irremplaçable.
Speedloader : Il a bien fallu y venir, avec l'arrêt du vinyle par plein de labels et la disparition de platines vinyles de pas mal de soirées. Cela dit les platines CD ouvrent beaucoup de portes pour le mix. Et le CD va bientôt disparaître aussi et les DJ viendront mixer avec des clés USB... Pour ceux qui mixeront encore sur platines, car il y a aussi de plus en plus de DJ qui jouent sur laptop. Mon seul grand regret dans tout ça étant que le son digital, s'il est très efficace, n'a pas du tout la même profondeur et la même chaleur que le son vinyle.
La scène hardcore française en 2012 vue depuis Tulle, Corrèze et La Défense, Banlieue ?
TSX : Pas en grande forme, et rien ne laisse pas apparaitre à l'horizon une évolution positive qui aidera à son développement. Pourtant ce n'est pas le potentiel artistique qui manque dans ce pays, il faudrait juste peut être arrêter de ne voir que par la Hollande et faire nous même notre propre scène indépendante des autres scènes européennes.
Speedloader : Au delà des illustres figures de Radium, Manu et Tieum, il y a beaucoup de bons DJ, des artistes qui jouent des mix vraiment fouillés et personnels, qu'on entend pas assez car il n'y a plus beaucoup de soirées. Beaucoup de bons producteurs qui proposent une troisième voie entre photocopie de frenchcoretribe et gabber-façon-NL. Mais les contraintes économiques ont hélas fait couler plein d'organisateurs et de labels. Et la scène française, qui est sa meilleure ennemie, se réfugie encore trop dans un rêve de faire la Hollande en France. Bref, le hardcore en France est affaire de résistants qui morflent.
L'album de The Dark Disorder, c'est pour quand, sur quel label et avec combien de femmes sur la photo de pochette ?
Speedloader : Le rythme des sorties va s'intensifier. En 2012 ça sera des EP, des remix, des collaborations. Quant aux femmes, ne nous emballons pas. Disons juste que nous considérons avec intérêt les propositions de Blake Lively, Britney Spears et Lady Gaga de poser bénévolement pour une session photo.
TSX : Pas pour tout de suite ! Il y aura plusieurs sorties avant un album, et certaines devraient voir le jour prochainement. L'album de The Dark Disorder sortira quand on aura réuni assez d'amusettes pour se dire "ouais là on peut faire un album débile !" (filez nous des sous aussi car on a pas un flèche pour faire un CD !). Pour les femmes sur la pochette, le casting est déjà commencé ! Avis aux amatrices !
Vous pouvez retrouver cette interview sur le magnifique Desperate Bloglife !
Photos par Anthony Dubois
Event Facebook : www.facebook.com/events/121566054626678/
Merci à Baboon et Gringho pour leurs conseils en stratégie de communication. Ceci explique cela...
The Dark Disorder, c'est TSX et Speedloader en duo. Il y en a un qui fait Dark et l'autre Disorder ?
TSX : Avec Speedloader nous nous sommes rencontrés au cours d'un booking commun à Bordeaux il y a 10 ans de cela. Nous avons partagé de suite notre vision de ce qu'est pour nous le Hardcore. Etant sur la même longueur d'onde, des liens amicaux se sont créés naturellement puis de fil en aiguille et à la suite de multiples festivités nous avons décidé de créer un duo "de choc" ensemble tout en s'amusant et gardant aussi un certain côté sérieux dans notre manière de travailler.
Speedloader : On aime tous les deux quand c'est dark et puissant (le mot poli pour dire bourrin) et ça nous amuse de mettre en commun notre amour de la musique qui tabasse. Donc on est à bloc sur l'industriel, le terror, bref le hardcore qui tanne. Et même si le nom du duo ne le laisse pas supposer, on rigole... Hardcore et humour ça va ensemble. Le hardcore, c'est festif, non ? Donc on joue une musique festive qui en met plein la gueule.
C'est quoi cette histoire de Fuckstyle et de Clint et George ?
Speedloader : Quand nous avons annoncé notre mariage, nos parents nous ont demandé de changer de nom car ils avaient honte. Donc David (TSX), qui est beau et gentil, est devenu George Clooney, et moi qui ai un poncho et un flingue, je suis devenu Clint Eastwood. Nous pouvons donc nous livrer aux pires exactions musicales et continuer d'aller manger le gigot chez maman.
TSX : Le Fuckstyle est le nom que nous avons voulu donner à notre style de composition qui n'est ni du Frenchcore, ni du Mainstream ou Hardstyle... Nous avons décidé de le nommer le Fuckstyle, car nous sommes pour une musique dure, sombre, festive et dansante sans que quelqu'un y colle une étiquette particulière ensuite, donc nous l'avons fait nous même. Le Fuckstyle c'est une sorte de mot symbole qui voudrait dire "rien à faire de toutes ces étiquettes, éclatez-vous sans chercher à poser de nom précis sur ce que vous entendez car c'est de la musique avant tout ! Fuckstyle ! What else ?"
Vous êtes DJ depuis les rugissantes années 90. Comment avez-vous vécu le passage du vinyle au CD ?
TSX : Pour ma part : mal... à mon avis j'aurais pris un coup de Magnum dans le cul que ça m'aurait fait aussi mal, mais avec du recul je n'ai pas de regrets non plus car la platine CD est un outil intéressant, qui offre une nouvelle vision du mix. Mais le vinyle avec son toucher et son grain restera à jamais irremplaçable.
Speedloader : Il a bien fallu y venir, avec l'arrêt du vinyle par plein de labels et la disparition de platines vinyles de pas mal de soirées. Cela dit les platines CD ouvrent beaucoup de portes pour le mix. Et le CD va bientôt disparaître aussi et les DJ viendront mixer avec des clés USB... Pour ceux qui mixeront encore sur platines, car il y a aussi de plus en plus de DJ qui jouent sur laptop. Mon seul grand regret dans tout ça étant que le son digital, s'il est très efficace, n'a pas du tout la même profondeur et la même chaleur que le son vinyle.
La scène hardcore française en 2012 vue depuis Tulle, Corrèze et La Défense, Banlieue ?
TSX : Pas en grande forme, et rien ne laisse pas apparaitre à l'horizon une évolution positive qui aidera à son développement. Pourtant ce n'est pas le potentiel artistique qui manque dans ce pays, il faudrait juste peut être arrêter de ne voir que par la Hollande et faire nous même notre propre scène indépendante des autres scènes européennes.
Speedloader : Au delà des illustres figures de Radium, Manu et Tieum, il y a beaucoup de bons DJ, des artistes qui jouent des mix vraiment fouillés et personnels, qu'on entend pas assez car il n'y a plus beaucoup de soirées. Beaucoup de bons producteurs qui proposent une troisième voie entre photocopie de frenchcoretribe et gabber-façon-NL. Mais les contraintes économiques ont hélas fait couler plein d'organisateurs et de labels. Et la scène française, qui est sa meilleure ennemie, se réfugie encore trop dans un rêve de faire la Hollande en France. Bref, le hardcore en France est affaire de résistants qui morflent.
L'album de The Dark Disorder, c'est pour quand, sur quel label et avec combien de femmes sur la photo de pochette ?
Speedloader : Le rythme des sorties va s'intensifier. En 2012 ça sera des EP, des remix, des collaborations. Quant aux femmes, ne nous emballons pas. Disons juste que nous considérons avec intérêt les propositions de Blake Lively, Britney Spears et Lady Gaga de poser bénévolement pour une session photo.
TSX : Pas pour tout de suite ! Il y aura plusieurs sorties avant un album, et certaines devraient voir le jour prochainement. L'album de The Dark Disorder sortira quand on aura réuni assez d'amusettes pour se dire "ouais là on peut faire un album débile !" (filez nous des sous aussi car on a pas un flèche pour faire un CD !). Pour les femmes sur la pochette, le casting est déjà commencé ! Avis aux amatrices !
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il y a 12 ans 10 mois #43413
par gringho
Réponse de gringho sur le sujet Re: Le Grand Méchant Beat #2 - Paris 11/02/12
Speedloader écrit:
y a pas de mal ça fait toujours plaisir de rendre service !!!
en tout cas, long vie au duo George V/S Clint, ça va flinguer plus d'un arpion !!!
FUCK STYLE POWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.....
Merci à Baboon et Gringho pour leurs conseils en stratégie de communication. Ceci explique cela...
y a pas de mal ça fait toujours plaisir de rendre service !!!
en tout cas, long vie au duo George V/S Clint, ça va flinguer plus d'un arpion !!!
FUCK STYLE POWAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA.....
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